Les drames sont à l’Histoire ce que les mots sont à la pensée, on ne sait jamais s’ils la façonnent ou s’ils se bornent à la refléter.
Amin Maalouf
Extrait de Le Premier Siècle après Béatrice, Éditions Grasset, 1992
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Nous avons le plaisir de vous accueillir au milieu de nos tables, étagères, vitrines, murs et fenêtres
le samedi 21 février 2009 à 18h00
pour une lecture du texte :
« des mesures et démesures (Combinaison 10) »
de et par Isabelle Lartault
avec Joëlle Pehaut et Patrick Quérillacq
Entrée : 2,50 € (tarif réduit 1,50 €)
« C'est un long texte constitué de beaucoup de petits qui se combinent un peu sur mesure. Idée de mesure et par là même de démesure, que celles-ci soient par rapport à soi, à l'autre, au reste du monde, qu'on ait besoin pour cela de nos corps ou de nos mots, ou encore de mètres, d'échelles, de systèmes de valeurs ou de rapports de forces. Travail aussi sur la mesure, parfois toute relative, des sensations, des sentiments qui crée des face-à-face, des rapprochements et des mises à distance ou qui révèle des désirs et des malentendus. »
Isabelle Lartault
et, en relation avec cet événement, une exposition de :
« longueur pour hauteur, 305 pour 100 »
de et par Julien Mijangos,
sculpture posée dans le même lieu et dans le même temps que la lecture
« Si un espace, une place, une pièce donne la mesure de ce que l'on y fait, qu'y faisons-nous sinon y prendre des mesures, d'une manière ou d'une autre ? Les petits plats sont gigognes et l'un dans l'autre, l'autre contenant l'un, on se retrouve vite sous le ciel de Berlin... De l'espace donne le départ : on le traverse, c'est comme ça. Oui mais comment ? Des sangles élastiques seront écartées des murs pour être croisées, étirées à proportion.
De quoi ? - de l'autre. »
Julien Mijangos
C'est la deuxième fois qu'Isabelle Lartault et Julien Mijangos mettent leur travail de création et d'ajustement au temps et à l'espace en parallèle.
Née en 1960 à Chalon-sur-Saône, Isabelle Lartault a étudié à l'École Nationale des Beaux-Arts de Dijon et vit à Paris depuis 1984. Son travail d’écriture, qui relève à la fois de la poésie et du roman, met en relation non seulement la forme et le contenu, mais aussi les différents rôles qu’elle a toujours entendu faire jouer à ses propres textes. D’où les lectures, performances et installations qu’elle réalise conjointement. Avec gravité ou drôlerie, et un constant souci du dispositif, Isabelle Lartault cherche particulièrement à dire le non-dit, mais elle aime aussi rappeler l’évidence de la répétition des cycles, que ces derniers soient propres au processus de la création, aux sentiments individuels ou aux événements de la vie ordinaire (sociaux, culturels ou autres). Elle a publié Les Grandes Occasions (Les Archives modernes, Dijon, 2000), Fil de Trame (Centre Vendôme pour les Arts plastiques, Paris, 2007) ainsi que des textes poétiques dans des revues d’avant-garde ainsi que des textes critiques et entretiens à propos d'art contemporain.
http://isabelle-lartault.over-blog.net/
Julien Mijangos est né en 1976. Titulaire d’un DEA d’arts plastiques de l’université de Paris 1, il a développé une recherche multiforme le ramenant sans cesse à la sculpture. À propos de sa démarche, il déclare : « Tout vient des limites. Si l'on distingue précisément l'objet de l'espace environnant, c'est leur rapport qui leur donne à tous deux consistance. Je ne suis jamais sûr du milieu du mur, du centre de la pièce, du jardin, du site. Formaliser ce rapport revient à poser une série de questions précises, à l'aide de matériaux et d'objets pris comme outils (c'est-à-dire que j'en fixe l'usage), et au milieu de données spatiales anticipées aussi bien qu'effectives. » Dans des expositions qu'il organise ou co-organise, il réunit Cécile Bart, Christophe Cuzin, Vincent Lamouroux, Alice Ollier, François Perrodin, Patrick Quérillacq, Marion Robin, Jean-Baptiste Sauvage, Felice Varini, Michel Verjux, Mickaël Viala, non dans la redite mais dans un partage critique de l'argumentaire « in situ » (« Le Grand Huit », Allenc, 2003, « L'exposition Là », Malves en Minervois, 2006). Outre des locaux universitaires (Sorbonne, Paris XVe), Julien Mijangos a investi notamment l'ancienne Maison des Métallos (Paris XIe, association un/un, 1999), l'école des Beaux-Arts de Rennes (2000), la Künstlerwerkgemeinschaft Kaiserslautern (2001), la galerie Catherine Issert (Saint Paul de Vence, 2006), et a exposé chez des particuliers.