Le prix des livres est aligné sur celui des repas. Un livre de poche correspond à un sandwich ou un hamburger, un livre d'art ou une édition originale à l'addition dans un restaurant gastronomique. Mais à prix égal, c'est toujours le livre que le public trouve trop coûteux, alors qu'il s'émerveille de la somme modique du repas.
Roland Topor
extrait de Pense-bêtes, édition L'Apocalypse, 2012
Sitaudis.fr : Revue off
Virginie Lalucq, Cutting the stems par Laurent Zimmermann 27/03/2024
La littérature embarquée, Justine Huppe par Joseph Mouton 25/03/2024
591 n°18 Fururisme et Constructivisme par François Huglo 19/03/2024
du9 : L'autre bande dessinée
Léa Murawiec 15/03/2024
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Très chouette 13/03/2024
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Collectif
Éditions Flammarion, 2017
37,00 €
Photographies rares, manuscrits inédits, archives personnelles, extraits d'écrits, d'interviews et de chansons...
Pour la première fois se dessine, derrière l'image de la «dame en noir», la vraie Barbara, vibrante, espiègle et drôle, entièrement dévouée à son art.
Ouvrage réalisé à l'occasion de l' exposition Barbara, organisée par la Cité de la Musique-Philarmonie de Paris, du 13 octobre 2017 au 28 janvier 2018.
Exposition Barbara : une longue dame brune, un visage aux traits dessinés, des textes ciselés chargés de mélancolie, telle est l’image en clair-obscur qui s’impose sur papier glacé. L’exposition propose au contraire de passer derrière le rideau : elle raconte l’histoire d’une petite fille juive à l’enfance meurtrie, qui décida que le spectacle serait sa vie et le théâtre, le décor de son quotidien ; elle dévoile la femme que devint Barbara, vibrante et lumineuse.
Sa voix, son timbre inimitable embarque le visiteur dans le récit profond et réjouissant de cette libération. S’y découvrent ses débuts méconnus à Bruxelles, où la jeune Monique Serf affronte la pauvreté mais impose sa diction travaillée et son allure gironde. Quand vient l’heure du retour à Paris, Barbara, cheveux courts, silhouette amincie vêtue de noir, se frotte à la bohème des cabarets. De ces années d’errance, la « chanteuse de minuit » gardera irrémédiablement le goût du voyage, du précaire et de la liberté. Si elle chante d’abord les mots des autres, ceux de Brel et de Brassens, Barbara écrit bientôt ses « petits zinzins » : des confidences musicales et feutrées, comme une manière de s’offrir sans se découvrir. Cachée derrière son piano, puis debout, puis dansante, la femme se métamorphose enfin, sous le regard des grands photographes de l’époque : Robert Doisneau, Jean-Pierre Leloir, Just Jaeckin…