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Lectures et événements

BERLIN AIME LA LECTURE !

Nous avons le plaisir de vous présenter
dans le cadre du Festival READ!BERLIN

« Berliner Ensemble »
(La ville brûle/Rue des lignes, 2015)

une lecture présentation de
Cécile Wajsbrot

Cécile Wajsbrot
Cécile Wajsbrot DR

Le samedi 25 avril 2015 à 19 h à la librairie (sur réservation)

Qu’il s’agisse d’endroits à la mode, de lieux historiques où de découvertes personnelles, quel effet une ville comme Berlin produit-elle sur une passante littéraire tentant de se soustraire au point de vue d’une touriste ? Guidant ses lecteurs au centre commercial Alexa, dans les cinémas, les piscines, les cafés, devant des plaques commémoratives ou encore dans les locaux d’une radio, Cécile Wajsbrot a compilé pour la nouvelle collection Rue des lignes cet ensemble de 22 textes courts écrits de 2007 à 2014 dans le cadre d’un programme du DAAD pour les artistes internationaux. Ces instantanés berlinois constituent le bloc-notes d’une proximité littéraire avec une ville dont le présent prometteur s’oppose au passé sombre, une ville dans laquelle les époques se chevauchent, voire parfois se heurtent par hasard les unes aux autres – mais que veut dire le hasard ?

Cécile Wajsbrot, née en 1954 à Paris, écrit comme elle voyage, à la recherche d’un sens à l’Histoire, la mémoire, l’identité. Traductrice de l’anglais (Virginia Woolf) et de l’allemand (Gert Ledig, Marcel Beyer), elle a fait des études de lettres et écrit des fictions radiophoniques, notamment pour France Culture. Son dernier roman Totale éclipse (Bourgois, 2014) paraîtra en allemand au printemps 2016.

 Entrée : 9 € sur place/8 € en prévente/6 € en tarif réduit

   étoile Zadig

BERLINOISE Soundtrack

Une lecture-musicale autour de
« Berlinoise »
(Actes Sud, 2015)

par Wilfried N’Sondé

Livre Berlinoise

Le mercredi 29 avril à 19 h à la librairie (sur réservation)

Dans son nouveau roman paru en janvier 2015, Wilfried N’Sondé relate une histoire d’amour à Berlin dans l’ombre de l’Histoire, celle de la chute du Mur et sa révolution pacifique. Histoire romantique et sensuelle entre Stan, un modeste professeur d’allemand en région parisienne, et Maya, une artiste peintre issue de l’ancienne RDA, Berlinoise est le récit d’une quête de sens, mais aussi un hymne au désordre et à la poésie des corps, dans lequel Maya la femme et Berlin la ville sont comme deux incarnations jumelles de l’utopie. Porté par un air de blues qui raconterait l’apprentissage de la désillusion, Berlinoise est aussi le roman d’une éducation politique et sentimentale, composant tout à la fois une déclaration d’amour et une lettre d’adieu à la folle jeunesse.

Wilfried N’Sondé, né en 1968 à Brazzaville, a grandi en région parisienne et est titulaire d’une maîtrise de sciences politiques. Il appartient à la génération qui a vécu de près le Tournant de la RDA dans les années 1990. Travailleur social et musicien à Berlin durant toutes ces années, il est aussi l’auteur de trois romans parus chez Actes Sud, dont le très remarqué Le Cœur des enfants léopards (2007) qui a été traduit en allemand en 2008.

La lecture sera accompagnée musicalement par le guitariste et frère de l’auteur Serge N’Sondé

Entrée : 9 € sur place/8 € en prévente/6 € en tarif réduit

ZADIG hors les murs : une lecture de Leïla Slimani et Olivier Guez à l’ACUDkunsthaus

autour de leurs premiers romans

« Dans le jardin de l’ogre »
(Gallimard, 2014)
et « Les révolutions de Jacques Koskas »
(Belfond, 2014)

le mardi 31 mars 2015 à 20 h 00 à l’ACUDkunsthaus
Veteranenstrasse 21
10119 Berlin

Entrée : 5 € / Sur réservation

(Soirée suivie d'un set musical avec DJ)

Leïla Slimani
Photo Leïla SLIMANI © Catherine Hélie

Adèle a la trentaine, des origines marocaines dont elle s’est éloignée, un mari médecin qui lui assure le train de vie parisien qu’elle souhaite et un enfant en bas âge dont elle s’occupe quand son travail dans la communication le lui permet. Mais Adèle a, et souhaite, bien plus que tout cela : victime d’une addiction au sexe, cette reine des jeux de séduction se sert de son charme pour assouvir ses besoins d’étreintes, de mains qui la parcourent, de bouches qui s’attardent sur son corps. Rongée par la culpabilité à l’égard d’un conjoint qui est le seul homme qu’elle ne désire pas, et d’un fils qu’elle pense ne pas arriver à aimer suffisamment, ce personnage masque sa fragilité sous un trait de rouge à lèvres et des robes moulantes. Entre contradiction, aveux, demandes d’aide, elle poursuit son chemin vers une libération à laquelle elle ne pourra parvenir, paradoxalement, que par un renforcement du contrôle sur elle-même.

 

photo Olivier Guez
Photo Olivier GUEZ © Catherine Gugelmann

Jacques Koskas a la trentaine, une éducation juive des plus traditionnelles, pas de femme, mais un idéal de cette dernière, la « Panthère », qui le conduit à enchaîner les rencontres et les histoires dont la durée en semaines se compte sur les doigts d’une main. Journaliste rusé et débrouillard à La Turbine, Jacques est aussi libéré que libre. On le suit dans ses voyages en Amérique pendant ce qu’il appelle le « Summer of Love », fuyant la maladie et les paternités qu’il renie. Toutes péripéties qui le font atterrir à Berlin, capitale de l’Histoire du XXe siècle et chantier à ciel ouvert où il vivra sa propre histoire et sa reconstruction à lui, en arpentant les rues et les routes de l’Est avec Frauke, musicienne allemande qui lui aura fait découvrir l’amour, la responsabilité, mais aussi les larmes et le vide que l’abandon par la personne aimée peuvent laisser derrière soi.

Dans un temps où le débat et la différence sont parfois perçus comme dérangeants, comment faire se rencontrer Adèle et Jacques que tout oppose : un libertin pour qui la culture juive a longtemps été le seul repère, et une parisienne d’origine marocaine pour qui les racines arabes ne comptent plus ; un trentenaire qui paraît tout faire pour fuir ses responsabilités, et une mère qui se bat durement pour réussir à mieux les assumer ?

étoile fernsehturm

Leïla Slimani a fait partie de la sélection pour le Prix de Flore 2014 et Olivier Guez, qui écrit régulièrement pour la Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), a obtenu le prix du meilleur livre d’histoire et de recherches juives pour « L’impossible Retour, une histoire des juifs en Allemagne depuis 1947 » (Flammarion, 2007). Ils donneront leur voix aux personnages de deux premiers romans qui, entre poésie et désillusion, dévoilent des territoires qui depuis fort longtemps n’avaient pas été explorés avec autant de finesse et sincérité.

« Berlinoise » de Wilfried N'Sondé

« Berlinoise » de Wilfried N'Sondé

Nous avons le plaisir de vous présenter une lecture de
« Berlinoise »
(Actes Sud, 2015)
de et par
Wilfried N'Sondé
Le samedi 14 février 2015 à 19 h à la librairie (sur réservation)

30 décembre 1989. Stan et Pascal arrivent à Berlin pour y passer le réveillon. Au pied du Mur, que Berlinois et visiteurs sont occupés à détruire dans la liesse générale, ils rencontrent une fille à la peau brune et aux yeux vairons, Maya, qui subjugue immédiatement Stan. Déjà installés tous deux dans des vies grises malgré leur âge, Stan et Pascal sont conquis par la ferveur d’un peuple vivant une formidable réconciliation nationale. Ils décident de rester dans cette ville où tout paraît possible.

Texte solaire et sensuel, Berlinoise est un hymne au désordre, à la poésie des corps, à l’ardeur et à la candeur, dans lequel Maya la femme et Berlin la ville sont comme deux incarnations jumelles de l’utopie. Porté par un air de blues qui raconterait l’apprentissage de la désillusion, ce roman d’une éducation politique et sentimentale compose tout à la fois une déclaration d’amour et une lettre d’adieu à la folle jeunesse.

 

Wilfried N'Sondé
Photo Pauline Huillery


Wilfried N'Sondé est né en 1968 à Brazzaville et a émigré en banlieue parisienne avec sa famille en 1973. Titulaire d’une maîtrise de sciences politiques, il fait partie d'une génération qui vit le tournant du Mur de près dans les années 1990. Travailleur social et musicien à Berlin durant toutes ces années, il est l’auteur de trois romans parus chez Actes Sud, dont le très remarqué Le Cœur des enfants léopards (2007, prix des Cinq Continents de la francophonie et prix Senghor de la création littéraire ; Babel n° 1001), Le Silence des esprits (2010) et Fleur de béton (2012).


Plus lourde de sens qu’une page qui se tourne dans un livre d’histoire, pour moi, la chute du Mur de Berlin a été avant tout une extraordinaire expérience émotionnelle, de celles qui réorientent des trajectoires de vie. Ces aspects méconnus de la révolution de novembre 1989, la puissance de son impact sur les destins individuels à l’ombre de la grande Histoire, je tenais à en faire part dans un texte où la fiction se mêlerait aux faits historiques. Une plongée dans l’intériorité de personnages pris dans des bouleversements politiques, un témoignage de leurs fragiles équilibres, de leurs aspirations et de leurs doutes. Une oscillation entre les espoirs et les désillusions qui ont animé des femmes et des hommes portés par l’onde de choc qu’a connue Berlin il y a vingt-cinq ans. Il m’importait de retourner à la période inédite et riche qui a suivi ce fait majeur de la fin du XXe siècle. Comme on ravive un souvenir, j’ai voulu écrire la chronique du naufrage d’un mirage collectif, celui de l’avènement d’un monde meilleur, tout en rappelant que les événements qui se sont produits dans la capitale allemande ont été un formidable prétexte aux rêves de liberté absolue de l’âme et du corps, à l’insouciance et à l’envie de jouir de l’existence sans retenue.

Wilfried N'Sondé


Entrée : 4 € (tarif réduit 3 €)
Sur réservation

« LIRE, S’ÉVADER, RÉSISTER ! »

« LIRE, S’ÉVADER, RÉSISTER ! »

Nous avons le plaisir de vous présenter
Une lecture/rencontre de
Vincent Platini et Alban Lefranc
Le samedi 13 décembre 2014 à 19 h à la librairie (sur réservation)

On s’est beaucoup amusé sous la dictature nazie : plus le pays s’est enfoncé dans la folie et les massacres, plus les loisirs s’y sont multipliés. Le Reich étant une société de consommation comme les autres, rêvant des mêmes plaisirs, le divertissement y imposait les vues du régime et permettait de s’enivrer, de s’aveugler face à la catastrophe, mais autorisait aussi de petites subversions. Tout ce qui n’était pas considéré comme de la littérature a pu ainsi bénéficier de quelques latitudes, tels les romans policiers, la science-fiction, l’humour ou le sport, mais aussi les films d’aventures ou la culture automobile qui ont pu être le creuset d’une dissidence voilée, d’une micro-résistance du quotidien. C’est ce que Vincent Platini, enseignant-chercheur à la Freie Universität de Berlin, démontre dans son essai paru aux éditions La Découverte en 2014, Lire, s’évader, résister. Essai sur la culture de masse sous le Troisième Reich.

 

photo auteur
Vincent Platini DR


La langue du Troisième Reich n’a quant à elle pas disparu avec la chute du régime, et a été transmise aux enfants de l’après-guerre. Mais comment se débarrasser de la langue des pères criminels ? C’est une des questions que pose le roman d’Alban Lefranc, Si les bouches se ferment (éditions Verticales, 2014), qui décrit les souffrances du jeune Bernward Vesper, écrivain frayant avec Gudrun Ensslin de la future RAF, mais surtout fils de Will Vesper, écrivain célébré par les nazis. En un style tranchant, aux réminiscences shakespeariennes, Alban Lefranc touche une blessure que la culture de masse n’a fait que travestir. Entre le Reich et la démocratie, la rupture s’est-elle vraiment faite, en dépit du mythe de la Stunde Null et du miracle d’après-guerre ?

 

photo auteur
Alban-Lefranc © Catherine Hélie


En annexe de ce dialogue croisé sera présenté un troisième ouvrage, Krimi. Une anthologie du récit policier sous le IIIe Reich, qu’a fait paraître Vincent Platini aux éditions Anacharsis en 2014, réhabilitant, de manière inédite en Allemagne, des auteurs policiers qui durent s’acclimater de diverses manières aux injonctions officielles, usant parfois de citations paraphrasées d’écrivains dits « dégénérés », et qui payèrent pour certains de leur vie cette contrebande idéologique, tels des écrivains juifs comme Michael Zwick, ou des résistants comme Adam Kuckhoff et John Sieg.

 

Couvertures livres policiers 

 

 

Avec le soutien de l’Institut français Deutschland

Logo Institut français 

Entrée : 4 € (tarif réduit 3 €)
Sur réservation

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EN VITRINE

"Occupy masculinité" de Jean-Charles Massera

"Occupy masculinité" de Jean-Charles Massera

Occupy Masculinité aimerait tellement que le monde soit conjugué par d'autres pronoms, je, tu, iel, celleux, mais c'est pas gagné. Occupy Masculinité zoome sur des zones dévastées de nos imaginaires hérités d'une histoire qui ne nous grandit pas. Occupy Masculinité vient travailler là ou l'impensé continue de structurer nos corps et nos consciences à des fins pas terribles. Occupy Masculinité voudrait occuper certains endroits de pouvoir où l'invisibilisation règne en maître·sse. En fait, Occupy Masculinité aimerait être plus loin que là où nous en sommes, mais le problème c'est que y a des genres de mots et d'idées qui manquent... (Éditions Verticales, 04/2023)

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