Le prix des livres est aligné sur celui des repas. Un livre de poche correspond à un sandwich ou un hamburger, un livre d'art ou une édition originale à l'addition dans un restaurant gastronomique. Mais à prix égal, c'est toujours le livre que le public trouve trop coûteux, alors qu'il s'émerveille de la somme modique du repas.
Roland Topor
extrait de Pense-bêtes, édition L'Apocalypse, 2012
Sitaudis.fr : Revue off
Jules Vilpado, Pour qui sonne le douglas ? par Michael Foucat 24/04/2024
rbl, la revue de belles-lettres, 2023-2 par Tristan Hordé 22/04/2024
Emily Dickinson, Du côté des mortels par Tristan Hordé 19/04/2024
du9 : L'autre bande dessinée
A Love Letter To The One I Made 24/04/2024
Mouvements 1951 23/04/2024
Nous avons le plaisir de vous présenter une lecture de
« Rue du Faubourg Saint-Denis »
(Éditions du Rocher, 2005)
de et par Louis-Philippe Dalembert
le samedi 30 octobre 2010 à 18h00 à la librairie
présentée et animée par Myriam Louviot
Jean, titi parigot noir, vit seul avec sa mère dans une studette de l’« Onu », ainsi que le préado et ses amis ont baptisé la rue du Faubourg Saint-Denis où grouille une faune de toutes origines. La mère, Brigitte, est une ancienne sans-papiers qui travaille comme femme de ménage pour subvenir à leurs besoins. Parmi ses employeurs, deux hommes se disputent aux yeux de Jean la place du père africain mort à sa naissance : M’sieu Kahn, anarchiste juif, grognon et généreux, et Djibril, pâtissier algérien au parler précieux. Mais la vedette de l’histoire est Ma’ame Bouchereau, vieille bigote solitaire et raciste en mal de petits-enfants, qui vit terrée dans son deux-pièces où elle ne reçoit la visite que de Jean, de Brigitte – sa bonne à tout faire – et de son médecin traitant. En plus de ne pas supporter les Arabes, Ma’ame Bouchereau ne s’entend pas avec M’sieu Kahn, son voisin de palier. Ce qui n’arrange pas l’affaire de Jean, obligé de faire le grand écart entre les deux vieillards. Alors qu’il prend progressivement conscience des notions de citoyenneté, de racisme, de justice sociale et de religion, le décès de Ma’ame Bouchereau durant la canicule de l’été 2003 vient confronter brutalement Jean avec l’idée de la mort… et du sens de la vie. Rue du Faubourg Saint-Denis rend un hommage vibrant et délibéré à la Vie devant soi de Romain Gary.
Myriam Louviot est docteur en littérature comparée, auteure d’une thèse sur l’hybridité dans les littératures postcoloniales. Passionnée de voyages, elle a visité de nombreux pays dont l’Inde, le Togo ou la Mauritanie. Elle a également vécu 3 ans à Dakar où elle a enseigné au collège et animé des ateliers d’écriture. Depuis 2008, elle vit de nouveau à Berlin où elle donne des cours de français pour adultes.
Entrée : 3,50 € (tarif réduit 2,50 €) Sur réservation
Nous avons le plaisir de vous présenter dans le cadre de la 4e édition du Mois européen de la Photographie à Berlin
« Schrottographie II »
Photographies de Fred Kojder
Exposition visible du 16 octobre au 27 novembre 2010 dans la librairie en coopération avec l’association dieahnung
Après « Ce qu’il reste – Was übrig bleibt », lors du 3e Mois européen de la Photographie, « Schrottographie II » marque la poursuite de la collaboration entre le photographe français Fred Kojder, le collectif dieahnung et la librairie Zadig.
4. Europäischer Monat der Fotografie
Fred Kojder „Schrottographie II“
16.10. – 27.11. 2010
Mit „Schrottographie II“ begibt sich Fred Kojder, geboren 1969 in Paris, auf die Spuren der modernen Zivilisation, ihrer Überreste und Ruinen. Die Welt, die er durch sein Objektiv entdeckt, ist ein Universum, in dem der Mensch keinen Platz mehr zu haben scheint: Autotrümmer im Gebüsch, Spielzeugreste im Sand, Schiffsleichen im Sumpf. Mit seinem speziellen Fokus zeigt uns Kojder die Selbstzerstörung und Abgründigkeit des Menschen. Seine Bilder sind Metapher für eine nach Wirtschaftskrisen und Umweltkatastrophen stetig entmenschlichtere Welt.
Hauptaugenmerk legt Kojder in seiner Fotografie auf die Materie und ihre Abstraktion. So gelingt es ihm, dem Betrachter die Schönheit des Nichtschönen aufzuzeigen. Er konzentriert sich auf ungraziöse Details, übertreibt deren Kontraste und offenbart uns somit unsere dunkle Seite. Auf diese Weise entsteht die Topographie der Trümmer einer in der von uns verfremdeten Natur weiter existierenden Zivilisation.
Nach „Ce qu’il reste – Was übrig bleibt“ beim 3. Europäischen Monat der Fotografie ist „Schrottographie II“ die Fortsetzung der Zusammenarbeit zwischen dem französischen Fotografen Fred Kojder, dem Kollektivum dieahnung und der Zadig Buchhandlung.
Nous avons le plaisir de vous annoncer à l’occasion des 7 ans de la librairie
« La Muse insolente de Georges Brassens »
une soirée en compagnie de Ralf Tauchmann le jeudi 16 septembre 2010 à 19h
Je m'exhumerai du caveau
Pour saluer sous les bravos...
C'est pas demain la veille, bon Dieu !,
De mes adieux.
(Trompe-la-mort)
Doch ist mein Haar unterm Toupet
Kohlrabenschwarz wie eh und je.
Ich fühl mich morgen noch zu wohl
Für ein Lebwohl...
(Trompe-la-mort – Dem Tod ein Schnippchen)
Sur une idée de Marion Schuster et Jürgen Günther
Présentation d’Alain Jadot
Entrée : 3,50 € (tarif réduit 2,50 €)
Sur réservation?
Nous avons le plaisir de vous annoncer, le samedi 10 juillet 2010 de 13h à 17h, un atelier en plein air du nouveau collectif d'édition « PapperLaPapp » en collaboration avec la librairie Zadig
Suivant le modèle d’Eloisa Cartonera, coopérative de micro-édition de Buenos Aires née de la crise argentine de 2001, le collectif PapperLaPapp vous offrira chez nous la possibilité de produire votre propre livre sur la base de textes de poètes contemporains berlinois, reliés entre deux bouts de cartons, sur des tables posées dans la rue.
Les textes seront photocopiés sur du papier recyclé, assemblés à l’aide d’une agrafeuse et collés dans leur couverture cartonnée, illustrée, décorée par vous, ce qui fera de chaque exemplaire un exemplaire unique.
Participants : Ludovic Bablon, Ricardo Domeneck, Odile Kennel, Tom Bresemann et SP38.
Une lecture des textes sera faite en allemand, français, portugais… Les initiateurs du projet PapperLaPapp, Timo Berger et Navarro Millet vous raconteront la genèse de ce beau projet qui s’est répandu dans le monde entier.
Faites-en partie, joignez-vous à nous, dehors, si l’été est généreux, en cas de pluie dans le passage vers l’arrière-cour de la librairie. Bien sûr, vous pouvez apporter votre propre texte que vous aurez photocopié en amont. Les matériaux seront fournis, vous pouvez cependant apporter vos revues à découper préférées, votre crayon favori, etc.
Quand ? le 10 juillet 2010, de 13 à 17 heures.
Où ? Dans la cour de l'espace MMX (autrement dit le carré de jardin qui jouxte Zadig) au 142-143 de la Linienstrasse.
Participation aux frais : 4 €
Am 10. Juli veranstalten der Kartonbuchverlag « PapperLaPapp » und die Buchhandlung Zadig einen Workshop im Freien
Der 2001 während der Argentinien-Krise in Buenos Aires entstandene Verlag Eloisa Cartonera hat das Berliner Kollektiv PapperLaPapp zu einem Kartonbuchverlag inspiriert. Am 10. Juli haben Sie die einmalige Gelegenheit, Ihr eigenes Kartonbuch mit PapperLaPapp und der Buchhandlung Zadig herzustellen!
Die Texte zeitgenössischer Berliner Poeten werden auf Recyclingpapier fotokopiert, getackert und in einen Kartonumschlag geklebt, den Sie dann selbst mit Papier und Farben gestalten können. Jedes Buch wird so zum Unikat.
Wir laden alle Interessierten ein, Hand anzulegen und gemeinsam mit den Dichterinnen und Dichtern Ludovic Bablon, Ricardo Domeneck, Odile Kennel und Tom Bresemann, dem Künstler SP38 sowie den Initatioren von PapperLaPapp Ausias Navarro Millet und Timo Berger Kartonbücher zu fertigen. Wir werden im Laufe des Workshops auch über die Entstehung dieses Projektes in Argentinien aufklären, und die anwesenden Dichterinnen und Dichter werden Kostproben ihrer Werke auf Deutsch, Französisch und Portugiesisch geben.
Bei Sonnenschein gestalten wir im Freien, bei Regen in der Durchfahrt neben der Buchhandlung. Wir stellen alle benötigten Materialien bereit, aber selbstverständlich können Sie auch Ihre eigenen kopierten Texte, Zeitschriften und Zeitungsausschnitte oder Ihren Lieblingsstift mitbringen.
Wann? Am 10. Juli von 13 Uhr bis 17 Uhr.
Wo? Im Hof des MMX (der kleine Garten gleich neben der Buchhandlung Zadig) in der Linienstraße 142-143.
Wir bitten um einen Beitrag von 4 €.