Le prix des livres est aligné sur celui des repas. Un livre de poche correspond à un sandwich ou un hamburger, un livre d'art ou une édition originale à l'addition dans un restaurant gastronomique. Mais à prix égal, c'est toujours le livre que le public trouve trop coûteux, alors qu'il s'émerveille de la somme modique du repas.
Roland Topor
extrait de Pense-bêtes, édition L'Apocalypse, 2012
Sitaudis.fr : Revue off
Virginie Lalucq, Cutting the stems par Laurent Zimmermann 27/03/2024
La littérature embarquée, Justine Huppe par Joseph Mouton 25/03/2024
591 n°18 Fururisme et Constructivisme par François Huglo 19/03/2024
du9 : L'autre bande dessinée
Léa Murawiec 15/03/2024
Phrénologie 1905 14/03/2024
Très chouette 13/03/2024
Nous invitons les 4–7 ans à découvrir
« Trois sorcières dans tous leurs états »
Une lecture de :
Baba Yaga la sorcière, un conte de Russie
Philomène de Anne Wilsdorf
Marabout et bout de sorcière de Véronique Massenot
Le samedi 1er décembre à 16 h 30 sur inscription
Enfant 1,50 €, adulte 2,50 €
Avec un goûter !
Nous avons le plaisir de vous annoncer une lecture de
« L’Archipel vertical » (éditions de l’éclat, 2007)
de et par Patricia Farazzi
précédée d’une présentation des Éditions de l’éclat
par Michel Valensi
Le samedi 24 novembre 2007 à 18h00 dans la librairie
Photographe du détail et de l’infiniment petit, Elina échappe par hasard à un attentat qui soufflera l’immeuble où elle habitait à Tel-Aviv. La vie sauve, elle perd pourtant le fil d’une existence qui l’avait menée jusqu’au seuil ultime de cette méditerranée problématique. Reconstituer alors le détail des vies fauchées l’entraîne dans un effort de mémoire, où se juxtaposent des temps différents, empilés comme les îles d’un archipel vertical. La ville pas encore centenaire, mais déjà vieille des vies qui s’y accumulent, devient le personnage central autour duquel gravitent un poète qui porte encore le deuil d’une fille disparue, un médecin, fils d’un juif allemand et d’une Arabe de Haïfa, une jeune Colombienne rencontrée dans un bar ou les souvenirs d’amis disparus.
Patricia Farazzi a publié plusieurs récits aux Éditions de l’éclat dont La vie obscure (1999) à partir du personnage de Carlo Michelstaedter. Elle co-dirige la collection « philosophie imaginaire » dans laquelle elle a traduit la plupart des livres de Giorgio Colli et plus récemment, le livre de Sergio Bettini : Venise. Naissance d’une ville. Elle a obtenu en 2003, le prix de la traduction du Ministère italien des Affaires étrangères pour sa traduction du livre d'Arnaldo Momigliano : Contributions à l'histoire du judaïsme.
Les Éditions de l’éclat
Éditeur atypique et exigeant, Michel Valensi a su depuis plus de vingt ans imposer un style aux Éditions de l’éclat. À l’image du nom de sa maison, ses publications reflètent divers centres d’intérêt : en philosophie, des ouvrages relatifs essentiellement au pragmatisme et à la philosophie morale, à la philosophie analytique, à la philosophie du langage, mais aussi à la philosophie grecque pré-socratique et aux différentes mystiques. L’histoire, la théologie et la littérature hébraïque (un nombre appréciable d’ouvrages est consacré à la cabale) représentent une part importante de ses publications.
Mais Michel Valensi publie également des ouvrages de réflexion libre sur la société actuelle ainsi que des récits contemporains, qu’ils soient en français ou traduits de l’allemand, l’espagnol, l’italien, l'arabe ou l’hébreu. C’est une haute idée de son métier qui l’a conduit à signer en pionnier avec Google pour le projet « Google recherche de livres ». L’éclat est ainsi connu pour avoir parmi les premiers mis en ligne gratuitement depuis 2000 une part importante de son catalogue, y compris des nouveautés. Livres numérisés et livres-objets ont-ils lieu d’être mis en concurrence ? Bien au contraire, selon Michel Valensi, les ventes de librairie ont tout à gagner si les ouvrages en question ont au préalable été mis à la disposition du public sur Internet.
Entrée : 2,50 EUR/1,50 EUR
Sur réservation
Nous avons le plaisir de vous annoncer dans le cadre de la quatrième édition du cycle de lectures Ici Berlin
Une lecture de
« Mémoire pendant les travaux »
(éditions AACL, Neuchâtel, 2005)
de et par Hélène Bezençon
Le samedi 17 novembre 2007 à 18h00 dans la librairie
En marchant dans les rues de Berlin, une femme cherche sa mémoire personnelle et la mémoire d'une ville qui se transforme rapidement ; elle découvre dans les rues, dans les noms des rues, dans le sol de Berlin, les traces du passé : le passé immédiat, les chantiers de la capitale, l'énergie du changement et la désorientation qui en résultent ; et le passé plus ancien, à rebours, depuis le Mur, et la chute du Mur, jusqu'à l'Aufklärung et la figure lumineuse de Moses Mendelssohn.
Hélène Bezençon est née en 1960 à Lausanne et vit à Berlin depuis 1993. Elle a publié des récits et du théâtre. Le pari littéraire de son dernier texte est de mettre en relation un personnage instable, en manque de repères, avec une ville en transformations permanentes, dans une époque où tout change. Comment trouver l’équilibre préalable à toute évocation d’une histoire, individuelle ou collective ? Le sol de Berlin sur lequel la narratrice se tient, ce sol qui est peut-être le pendant du ciel (Der Himmel über Berlin) qu’évoquait Wim Wenders, n’est-t-il pas lui aussi toujours mouvant ?
Lecture en français et en allemand, avec la participation de la traductrice Odile Kennel. La lecture allemande sera basée sur des extraits de la traduction non publiée.
Cet événement bénéficie du soutien de Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture.
Entrée : 2,50 EUR/1,50 EUR
Sur réservation
Nous avons le plaisir de vous annoncer dans le cadre de la troisième édition du cycle de lectures Ici Berlin
Une lecture de
« Conversations avec le maître »
(éditions Denoël, 2007) de et par Cécile Wajsbrot
Le samedi 13 octobre 2007 à 18h00 dans la librairie
Cécile Wajsbrot, née à Paris en 1954, a toujours vécu au cœur du langage, en tant que professeur de lettres à ses débuts, traductrice-écrivain ensuite. À l'instar de ses traductions de l'anglais (Virginia Woolf) et de l'allemand (Wolfgang Büscher) et de sa vie partagée entre Berlin et Paris, elle écrit comme elle voyage, à la recherche d'un sens à l'Histoire, la mémoire, l'identité, et plus récemment l'art, thème d'un cycle romanesque à venir. Conversations avec le maître, son seizième livre inaugurant ce thème, a été sélectionné pour le prix Renaudot 2007.
Dans Conversations avec le maître, ce n'est pas la musique, mais l'isolement qui rapproche initialement une femme, sans nom, sans âge, sans visage, apparemment sans passions, et un homme, un maître de musique sans élèves, sans public. Elle trouve refuge chez lui, quotidiennement, dans le salon de son appartement parisien. Elle le surnomme intérieurement « le maître » et l'écoute avec la circonspection du disciple qui pense ne pouvoir qu'apprendre. Mais se considère-t-elle comme son élève ? Qu'attendre d'un artiste dont les propos lapidaires masquent à peine la souffrance face aux aléas de l'existence ? La vie d'artiste peut-elle être exemplaire, et la musique seule faire vibrer en chacun l'écho des catastrophes contemporaines ? La création artistique est-elle salvatrice ?
Lecture en français suivie d'un débat en français et en allemand
Entrée : 2,50 EUR/1,50 EUR
Sur réservation