Avenir et passé n'ont pas beaucoup de sens, ce qui compte, c'est le devenir-présent : la géographie et pas l''histoire, le milieu et pas le début ni la fin, l'herbe qui est au milieu et qui pousse par le milieu, et pas les arbres qui ont un faîte et des racines. [...] Fuir, ce n'est pas du tout renoncer aux actions, rien de plus actif qu'une fuite. C'est le contraire de l'imaginaire. C'est aussi bien faire fuir, pas forcément les autres, mais faire fuir quelque chose, faire fuir un système comme on crève un tuyau. [...] Fuir, c'est tracer une ligne, des lignes, toute une cartographie.
Gilles Deleuze / Claire Parnet
extrait de Dialogues, éditions Flammarion, 2008
Sitaudis.fr : Revue off
Morton Feldman For Bunita Marcus de Guillaume Belhomme par François Huglo 02/06/2023
Marie de Quatrebarbes, Vanités par Tristan Hordé 31/05/2023
Yves Bonnefoy, Œuvres poétiques complètes, (2) par Sylvain Martin 27/05/2023
du9 : L'autre bande dessinée
Voyage vers le Nord 25/05/2023
Heliocentric 24/05/2023
Tops 24/05/2023
Nous avons le plaisir de vous présenter
« Courbure de la terre »
(Éditions L’Oie de Cravan, 2022)
une lecture de Jonas Fortier
avec Elias Soma et la revue Tantôt
le samedi 25 février 2023 à 19 h à la librairie (sur réservation)
Jonas Fortier – Photo Gianluca Quaranta
Courbure de la terre, de Jonas Fortier, est un recueil de poèmes écrit à Berlin ces dernières années. Que sont ces poèmes ? Disons qu’ils sont inquiets de leur sort. Ils palpitent, ils ont des vertiges, des étourdissements, ils sont comme des paysages ou des villes vus de très haut, et c’est là, dans la distance, que l’écriture est devenue toutes sortes d’élans pour vivre et pour honorer les choses rendues loin.
Poète, traducteur et éditeur, Jonas Fortier a tout appris de ses ami·e·s et son œuvre leur rend hommage ! Chansons transparentes est paru en 2019 chez L’Oie de Cravan et lui a valu une grande joie ainsi que le sentiment d’avoir ému des gens. Courbure de la terre est son plus récent recueil. Jonas Fortier coanime également la revue de poésie Tantôt, établie à Montréal.
Elias Soma habite sur le plateau de Millevaches, en France. Il a écrit La fin du monde, recueil publié en 2019 aux éditions Hourra.
Troisième numéro de la revue Tantôt, revue de poésie imprimée à la main à Tiohtià:ke / Montréal depuis l’automne 2021. Vieillir l’a rendue jeune d’un an. Et puisqu’elle est pareille au temps – une création –, elle passe entre nos mains, elle fait qu’un monde nous soit présent. Il y a un siècle, sa bisaïeule la revue Maintenant d’Arthur Cravan fit peut-être un rêve où l’avenir lui apparut, et vit que l’on s’était souvenu d’elle.
Entrée 6 € / Prix réduit 4 €
(Sur réservation)