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Chronique

Hommage à Tomi Ungerer (1931-2019)

Zeralda par Ungerer

Natif d'Alsace et décédé à Cork (Irlande) en février 2019, il était une figure franco-allemande de la satire, l'art et l'humour. Amis pas si lointains du Till l'Espiègle de De Coster et du vagabond Knulp d'Hermann Hesse, ses héros de papier avaient pour nom Zéralda, Crictor ou bien les Trois brigands. Un grand sachem, un mohican de la contre-culture européenne nous a quittés. Un apache du Vieux Continent, comme ceux qu'on affectionne ici très posément !

© Extrait du Géant de Zéralda, L'école des loisirs, 1982.


Black Power White Power - Ungerer

© Black Power/White Power, affiche contre le ségrégationnisme racial, 1967. (Musée Tomi Ungerer de Strasbourg)
Son affiche "Black Power/White Power" est devenue l’une de ses images politiques et satiriques les plus célèbres, conçue à l’origine pour la couverture de la revue new-yorkaise Monocle, puis publiée sous forme d’affiche. Le thème du ségrégationnisme racial était des plus brûlants au cœur des années 1960. Il l'a traité avec audace en posant  la question de la responsabilité de chaque camp : représentant un homme noir et un homme blanc placés tête-bêche comme sur une carte à jouer qui s’entre-dévorent. L’emploi de la couleur brune mise en contraste avec du blanc et du noir, ainsi que le graphisme simplifié au trait épais accentuent la dramatisation de la scène. Sur fond de renforcement du conflit opposant les États-Unis aux forces du Vietnam et de l'embrasement des ghettos de Newark et Détroit, le grand Tomi, future star du dessin jeunesse, fit alors montre avec courage d'une certaine malice européenne vis-à-vis des fureurs du temps.

EN VITRINE

"Rabalaïre" d’Alain Guiraudie

"Rabalaïre" d’Alain Guiraudie

À l’allant de la frénésie de Jacques son narrateur, chômeur passionné de vélo dont le périple rocambolesque entre Clermont-Ferrand, les monts d’Auvergne et l’Aveyron décrit une France de cieux et de terroirs en apparence délaissés, Rabalaïre est un titre désignant dans la langue occitane une personne seule qui n’est jamais chez elle. Un mauvais sort que le héros de cet authentique roman politique et social vivra avec ardeur, jusqu’à plonger dans des gouffres de désir et de crime. Avec comme ingrédients : une gnole sacrée que tout le monde veut se procurer, un club homo nommé la Gaule, des djihadistes évanescents qui font du stop, et un vibrant hommage aux BD enfantines. Livre-phénomène de l’année 2021, lauréat du prix Transfuge du meilleur roman français ex-aequo avec La plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sarr. (Éditions P.O.L, 2021)

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