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Lectures et événements

« Les Places respectives » d'Alain Freudiger

« Les Places respectives » d'Alain Freudiger

Nous avons le plaisir de vous présenter une lecture de

« Les Places respectives »
(éditions Castagniééé, 2011)
de et par Alain Freudiger

le samedi 18 février 2012 à 19 h à la librairie

 

Les Places respectives, sur un mode grave et très subtil, parle de cette société de la gâterie, pour reprendre le paradigme de Sloterdijk, où le confort et l’abondance mettent en scène les individus/bulles autonomes et mutuellement impénétrables. On y suit les tribulations urbaines de deux personnages, Akim et Mika, mais qu’on ne s’y trompe pas : leur nom en miroir n’est pas une référence romantique au doppelgänger ; au contraire, l’absence de liens, même souterrains, est le thème du roman. De fait, dans notre monde qui vend — c’est le mythe hypermoderne de la communication — rien n’apparaîtra plus triste, à la longue, que les errances de ses acteurs qui n’ont rien à échanger.

 

Alain Freudiger© Claire Philippe
Alain Freudiger, né en 1977, vit et travaille à Lausanne. Outre deux romans, Bujard et Panchaud ou Les Faux-Consommateurs (2007) et Les Places respectives (2011), tous deux parus aux éditions Castagniééé, ses écrits comprennent poèmes, nouvelles, chroniques, ainsi que de nombreux articles pour la revue de cinéma Décadrages. Son travail l'a également amené à collaborer avec des musiciens, notamment au sein du trio de poésie électroacoustique Des Cendres.

 

Cet événement bénéficie du soutien de Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture.


Entrée : 3,50 € (tarif réduit 2,50 €)
Sur réservation

« Les villes de la plaine » de Diane Meur

« Les villes de la plaine » de Diane Meur

Nous avons le plaisir de vous présenter une lecture de

« Les villes de la plaine »
(Editions Sabine Wespieser, 2011)
de et par Diane Meur

le samedi 21 janvier 2012 à 19h à la librairie

 

Dans une civilisation antique imaginaire, mais qui éveille en nous un curieux sentiment de familiarité, le scribe Asral se voit chargé de produire une copie neuve des lois. Grâce aux questions naïves de son garde Ordjéneb, il s’avise bientôt que la langue sacrée qu’il transcrit est vieillie et que la vraie fidélité à l’esprit du texte consisterait à le reformuler, afin qu’il soit à nouveau compris tel qu’il avait été pensé quatre ou cinq siècles plus tôt.
Peu à peu, cependant, le doute s’installe. Qui était Anouher, législateur mythique dont on a presque fait un dieu ? Ces lois qui soumettent à un contrôle de chaque instant la vie publique, les relations privées et jusqu’au corps des femmes, sont-elles toutes de sa main ? Et Asral a-t-il plus de chances de le savoir un jour que de se faire aimer de Djinnet, un jeune chanteur du faubourg des vanniers ?
C’est tout le talent de Diane Meur que de nous faire réfléchir aux grandes questions de la religion et de nos systèmes politiques par le biais de ce récit haletant, où souffle un vent de liberté jubilatoire et contagieux. Nous suivons Asral dans sa quête, et Ordjéneb dans sa progressive initiation, avec le même plaisir que nous voyons se déliter l’un après l’autre les traditions et les rituels de cet ordre social rigide. Les suivrons-nous jusqu’au bout ? Ou préférerons-nous retomber en proie à la fascination du mythe, comme ces archéologues prussiens que nous découvrons, vers 1840, en train d’exhumer les premiers vestiges de la ville disparue ?
Entre drame et satire, roman d’amour et fable rationaliste un peu folle, se trouve ici campé un univers qu’on quitte à regret, et qui ne dépaysera pas trop les lecteurs de La Vie de Mardochée et des Vivants et les Ombres.

 

Diane Meur
Diane Meur, née en 1970 à Bruxelles, est installée à Paris depuis 1987 et réside temporairement à Berlin. Ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure, diplômée en littérature comparée et en socio-histoire de la littérature, elle est aujourd’hui traductrice  (Erich Auerbach, Martin Buber, Robert Musil, Jan Assmann…) et romancière. « Les Vivants et les ombres » (« Die Lebenden und die Geister », Nagel & Kimche 2009) lui a valu le prix Rossel et le prix du roman historique de Blois. « Les Villes de la plaine » est le quatrième de ses romans, tous publiés chez Sabine Wespieser Editeur.


 

Rencontre suivie d’un débat en allemand et en français

Entrée : 3,50 € (tarif réduit 2,50 €)
Sur réservation

« Ma petite Française » de Bernard Thomasson

« Ma petite Française » de Bernard Thomasson

Nous avons le plaisir de vous présenter une lecture de

« Ma petite Française »
(Editions du Seuil, 2011)
de et par Bernard Thomasson

le samedi 26 novembre 2011 à 19h à la librairie

 

Hélène, le personnage principal, « la petite Française », est une jeune femme qui a séjourné à Berlin dans les années 1970. Elle y avait de nombreux amis : le couple qui l’a hébergée, une fille délurée du monde « alternatif », un garçon de l’Est contraint de renseigner la Stasi. Devenue professeur d’université aux États-Unis, elle est invitée en 2009 dans la capitale allemande pour fêter les vingt ans de la chute du Mur. Elle rencontre David, un journaliste envoyé pour couvrir l’événement. Tous deux remontent alors sur les traces de leur passé berlinois : elle, durant son séjour d’adolescente, y a vécu un terrible drame ; lui est à la recherche de sa famille juive victime du nazisme. Leurs destins finiront par se confondre de manière inattendue et émouvante. Au-delà de l’intrigue, le livre interroge le passé, les questions d’identité, et témoigne de certaines barrières invisibles, tout aussi insupportables qu’un mur, qui s’érigent tout au long d’une vie.

 

Bernard Thomasson © Jean-Luc Bertini
© Jean-Luc Bertini
Homme de radio et journaliste reconnu, Bernard Thomasson est rédacteur en chef adjoint à France info, où il éclaire quotidiennement l’actualité avec de nombreux invités et reportages. Auteur d’un recueil de nouvelles (Je voulais vous donner des nouvelles, éditions Odile Jacob, 2009), Ma petite Française est son premier roman.

 

Entrée : 3,50 € (tarif réduit 2,50 €)
Sur réservation

« Le Massacre des illusions »
de Volker BRAUN

Nous avons le plaisir de vous présenter

Le Massacre des illusions / Das Massaker der Illusionen  

(éditions L’Oreille du Loup, 2011)

de et par

Volker BRAUN

le samedi 22 octobre 2011 à 19h à la librairie

 

Traduction en français de Jean-Paul Barbe et Alain Lance.
Lecture en français d’Alain Lance.

 

Künst = KAPITAL
Joseph Beuys, 1979

 

Volker Braun est né en 1939 à Dresde (Allemagne) et vit actuellement à Berlin. À cause de son attitude frondeuse,  il travaille trois ans dans une mine de lignite, avant de pouvoir suivre des études de philosophie. Il devient ensuite dramaturge au Berliner Ensemble. Auteur dramatique et poète, il a aussi publié des essais, des nouvelles et des romans, dont Le Roman de Hinze et Kunze (Métailié). En 2000, il a reçu le prix Georg-Büchner pour l’ensemble de son oeuvre. Depuis 2006, il est directeur de la section littérature de l’Académie des arts de Berlin.

 

Alain Lance est né en 1939 à Bonsecours près de Rouen. Après avoir enseigné le français et l’allemand, il a dirigé des instituts culturels français en Allemagne, puis a été directeur de la Maison des écrivains de 1995 à 2004. Il a publié Distrait du désastre (1995) - prix Tristan Tzara 1996, Temps criblé, (2000) - prix Apollinaire 2001. Son livre de mémoires Longtemps l’Allemagne est paru aux éditions Tarabuste en 2009.

 

Jean-Paul Barbe, né à Nantes en 1939, est professeur émérite de langue, littérature et civilisation des pays germaniques à l’université de Nantes.

 

Entrée : 3,50 € (tarif réduit 2,50 €)
Sur réservation


L’Oreille du Loup : www.loreilleduloup.blogspot.com


Extrait vidéo de la lecture

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EN VITRINE

"Occupy masculinité" de Jean-Charles Massera

"Occupy masculinité" de Jean-Charles Massera

Occupy Masculinité aimerait tellement que le monde soit conjugué par d'autres pronoms, je, tu, iel, celleux, mais c'est pas gagné. Occupy Masculinité zoome sur des zones dévastées de nos imaginaires hérités d'une histoire qui ne nous grandit pas. Occupy Masculinité vient travailler là ou l'impensé continue de structurer nos corps et nos consciences à des fins pas terribles. Occupy Masculinité voudrait occuper certains endroits de pouvoir où l'invisibilisation règne en maître·sse. En fait, Occupy Masculinité aimerait être plus loin que là où nous en sommes, mais le problème c'est que y a des genres de mots et d'idées qui manquent... (Éditions Verticales, 04/2023)

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