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Lectures et événements

« Sez Ner » de Arno Camenisch

Nous avons le plaisir de vous présenter une lecture trilingue de

« Sez Ner »
(Éditions d’en bas, 2010)

de et par Arno Camenisch
avec la participation de la traductrice Camille Luscher

le samedi 29 janvier 2011 à 18h00 à la librairie

Die Kuh vom Giosch hat einen Silberblick.
La vacca dil Giosch mira tschèc.
La vache au Giosch a une coquetterie dans l'oeil.

Un été à l’alpage, à l’Alp Stavonas au pied du Piz Sezner dans la Surselva aux Grisons, c’est ce que nous dépeint, avec toutes ses contradictions, ce récit détaillé. Les protagonistes en sont le personnel de l’alpage, donc le maître fromager ou armailli, son adjoint et deux bouèbes, mais également les visiteurs, indigènes et touristes, qui montent de la vallée et, bien sûr, les bêtes, la nourriture, le vent et le temps qu’il fait. Le berger qui vole en parapente suffit pourtant déjà à nous indiquer que le monde moderne a fait son entrée sur la scène alpestre. Nous apprenons des faits connus mais aussi des choses surprenantes et choquantes. Une autre façon, pour ceux qui seraient encore des néophytes, de se faire une idée précise d’un monde traditionnel qui n’est pas à l’abri des pressions extérieures... L’auteur ayant signé les deux versions de l’ouvrage, écrites en allemand et en romanche (sursilvan), le texte n’en a pas moins conservé dans chaque version la sonorité propre à chacune des langues dans laquelle il est écrit.

 

Arno Camenisch
Arno Camenisch, né en 1978 à Tavanasa, dans les Grisons, où il a fait ses études primaires et secondaires, est l’un des rares jeunes auteurs de langue romanche à traiter des mêmes thèmes traditionnels de la littérature rhétoromane que ses prédécesseurs et à les placer dans une nouvelle perspective aux niveaux de la langue et du contenu. Auteur de prose, de poésie et d’essais, il écrit en allemand et en sursilvan (une des langues rhétoromanes). Ayant terminé un bachelor à l’Institut littéraire suisse de Bienne où il réside, il a beaucoup voyagé en Europe, en Australie, en Asie et en Amérique latine.

 

Camille Luscher
Née en 1987 à Genève, Camille Luscher, traductrice de Sez Ner vit aujourd’hui à Lausanne où elle étudie le français et l’allemand à la Faculté des lettres. Elle a séjourné quelque temps à Berlin où elle retourne régulièrement. Outre une collaboration avec le Festival de littérature de Loèche-les-Bains, elle a eu en 2009 l’occasion de participer au stage de traduction de Nord-Sud-Passage lors duquel elle a traduit des récits courts de Christine Pfammatter. Elle poursuit ses études dans le cadre d’un master en traduction à l’Institut littéraire suisse de Bienne.

 

Fondées en 1976, les Éditions d’en bas publient des ouvrages qui témoignent de la face cachée de la Suisse, et plus particulièrement de ce qui s’y vit « en bas », à l’envers du décor. Ces livres précèdent, accompagnent, traduisent et diffusent les idées des luttes et mouvements sociaux. Pour mieux saisir ce réel particulier, les Éditions d’en bas s’associent volontiers avec des acteurs de l’évolution et du changement des mentalités, telles que les organisations syndicales, non gouvernementales ou associatives. Essais et dossiers historiques, sociologiques et politiques, témoignages, récits de vie, textes littéraires, traductions, les livres des Éditions d’en bas explorent le champ du social à partir des marges de l’histoire, de la politique et de la société. De destinées enfouies dans l’ombre de l’oubli et des thématiques délaissées, elles font émerger des voix singulières et originales.

Sez Ner a été traduit par Camille Luscher en collaboration avec Marion Graf aux Éditions d’en bas, Lausanne, 2010 (trilingue français, allemand, sursilvan). Un nouveau titre d’Arno Camenisch traduit par Camille Luscher, Hinter dem Bahnhof, est à paraître en français à l’automne 2011.

 

Entrée : 3,50 € (tarif réduit 2,50 €)
Sur réservation

« Vie imaginaire d’Abraham Aboulafia » de Patricia Farazzi

Nous avons le plaisir de vous présenter, à l’occasion des 25 ans des Éditions de l’éclat une lecture-performance de

« Vie imaginaire d’Abraham Aboulafia »
de et par Patricia Farazzi
mise en musique par Laura Ingalls DJ français à Shanghai

le jeudi 2 décembre 2010 à 19h00 à la librairie

Vie imaginaire d’Abraham Aboulafia est une postface à L’épître des sept voies, traduction française d’une œuvre d’Abraham Aboulafia, cabaliste juif du XIIIe siècle, parue pour la première fois aux Éditions de l’éclat en 1985, qui fit l’objet d’une réédition en 2008.


DJ Laura Ingalls

 

Les Éditions de l’éclat, qui fêtent cette année leurs 25 ans, ont à leur actif un quart de siècle d’édition disparate, entre philosophie et littérature, livres et lybers, tirant les cartes de l’imaginaire vers les territoires de la pensée et vice-versa.

Michel Valensi, leur directeur, a su imposer un style à l’image du nom de sa maison, ses publications reflétant divers centres d’intérêt : en philosophie, des ouvrages relatifs essentiellement au pragmatisme et à la philosophie morale, à la philosophie analytique, à la philosophie du langage, à la philosophie grecque présocratique et aux différentes mystiques, ainsi qu’à l’histoire, la théologie et la littérature hébraïque. Mais aussi des ouvrages de réflexion libre sur la société actuelle, ainsi que des récits contemporains, qu’ils soient en français ou traduits de l’allemand, l’espagnol, l’italien, l’arabe ou l’hébreu.

Patricia Farazzi, photographe, traductrice et écrivain, a publié plusieurs récits aux Éditions de l’éclat dont La vie obscure (1999) à partir du personnage de Carlo Michelstaedter. Elle y codirige la collection « philosophie imaginaire » dans laquelle elle a traduit la plupart des livres de Giorgio Colli et notamment le livre de Sergio Bettini : Venise. Naissance d’une ville. Elle a obtenu en 2003 le prix de la Traduction du Ministère italien des Affaires étrangères pour sa traduction du livre d’Arnaldo Momigliano : Contributions à l’histoire du judaïsme. Son dernier livre, L’Archipel vertical, a fait l’objet d’une lecture à la librairie Zadig en novembre 2007.

 

Entrée : 3,50 € (tarif réduit 2,50 €)
Sur réservation

« J'ai tué Shéhérazade » de Joumana Haddad

« J'ai tué Shéhérazade » de Joumana Haddad

Nous avons le plaisir de vous présenter une lecture de
« J'ai tué Shéhérazade Confessions d’une femme arabe en colère »

(Éditions Sindbad-Actes Sud, 2010)
de et par Joumana Haddad

le mercredi 10 novembre 2010 à 19h00 à la librairie

« Si vous abordez ces pages en quête de vérités que vous croyez déjà connaître ; si vous espérez être conforté dans votre vision orientaliste, ou rassuré quant à vos préjugés anti-Arabes ; si vous vous attendez à entendre l'incessante berceuse du conflit des civilisations, mieux vaut ne pas poursuivre. Car je ferai dans ce livre tout ce qui est en mon pouvoir pour vous "décevoir" ».
C'est en ces termes que Joumana Haddad s'adresse au lecteur occidental avant de lui expliquer comment elle et ses semblables peuvent être des femmes libres dans un monde arabe pourtant ravagé par le despotisme et l'obscurantisme. Mêlant témoignage personnel, méditations, poèmes, elle raconte d'abord ses premiers émois, lectrice toute jeune encore du marquis de Sade, puis son expérience d'adolescente qui grandit dans une ville en guerre, Beyrouth, puis de jeune femme écrivant de la poésie libertine, enfin de femme de quarante ans qui édite le premier magazine érotique en langue arabe.
Tuer Schéhérazade, c'est à la fois vivre et penser en femme libre, en femme arabe et libre, comme il en existe tant... qu'on s'interdit de voir et d'entendre.

Joumana Haddad est née en 1970 à Beyrouth. Elle dirige les pages culturelles du quotidien An-Nahar, ainsi que le magazine JASAD (Corps) qu'elle a fondé en 2009. Journaliste et traductrice polyglotte, elle a interviewé de grands écrivains comme Umberto Eco, Wole Soyinka, Paul Auster, José Saramago, Mario Vargas Llosa. Poétesse, elle a publié cinq recueils dont certains ont été traduits dans les principales langues européennes.

Nous n'avons pas l'habitude de lire dans le monde arabe une poésie aussi nue que celle de Joumana Haddad. […] Joumana Haddad prend la poésie au pied de la lettre, ou pour être précis, au pied de l'arbre, car elle évoque le désir, désir féminin, avec ses échancrures, son mystère, ses tempêtes et ses brûlures. Tahar Ben Jelloun

Dans ce livre courageux, Joumana Haddad rompt avec le tabou de la société arabe, selon lequel la femme doit se taire. Shéhérazade doit mourir, pour parler, pour raconter son histoire, pour devenir humaine. Elfriede Jelinek

Manifestation organisée en partenariat avec les éditions Hans Schiler (Berlin/Tübingen)

Entrée : 3,50 € (tarif réduit 2,50 €) Sur réservation

« Rue du Faubourg Saint-Denis » de Louis-Philippe Dalembert

« Rue du Faubourg Saint-Denis » de Louis-Philippe Dalembert

Nous avons le plaisir de vous présenter une lecture de

« Rue du Faubourg Saint-Denis »
(Éditions du Rocher, 2005)
de et par Louis-Philippe Dalembert

le samedi 30 octobre 2010 à 18h00 à la librairie
présentée et animée par Myriam Louviot

Jean, titi parigot noir, vit seul avec sa mère dans une studette de l’« Onu », ainsi que le préado et ses amis ont baptisé la rue du Faubourg Saint-Denis où grouille une faune de toutes origines. La mère, Brigitte, est une ancienne sans-papiers qui travaille comme femme de ménage pour subvenir à leurs besoins. Parmi ses employeurs, deux hommes se disputent aux yeux de Jean la place du père africain mort à sa naissance : M’sieu Kahn, anarchiste juif, grognon et généreux, et Djibril, pâtissier algérien au parler précieux. Mais la vedette de l’histoire est Ma’ame Bouchereau, vieille bigote solitaire et raciste en mal de petits-enfants, qui vit terrée dans son deux-pièces où elle ne reçoit la visite que de Jean, de Brigitte – sa bonne à tout faire – et de son médecin traitant. En plus de ne pas supporter les Arabes, Ma’ame Bouchereau ne s’entend pas avec M’sieu Kahn, son voisin de palier. Ce qui n’arrange pas l’affaire de Jean, obligé de faire le grand écart entre les deux vieillards. Alors qu’il prend progressivement conscience des notions de citoyenneté, de racisme, de justice sociale et de religion, le décès de Ma’ame Bouchereau durant la canicule de l’été 2003 vient confronter brutalement Jean avec l’idée de la mort… et du sens de la vie. Rue du Faubourg Saint-Denis rend un hommage vibrant et délibéré à la Vie devant soi de Romain Gary.

 

Louis-Philippe Dalembert © Daniel Mordzinski
© Daniel Mordzinski
Né le 8 décembre 1962 à Port-au-Prince (Haïti), Louis-Philippe Dalembert a vécu une dizaine d’années à Paris, où il a réalisé ses études universitaires et exercé la profession de journaliste. Grand voyageur (Amériques du Nord et du Sud, Caraïbes, Afrique du Nord et Afrique noire, Moyen-Orient, Europe), il est diplômé de l’École normale supérieure de Port-au-Prince et auteur d’une thèse de doctorat en littérature comparée sur l’écrivain cubain Alejo Carpentier (université de Paris III-Sorbonne Nouvelle). Pensionnaire de la Villa Médicis à Rome en 1994-1995, il effectue un bref retour au pays natal en 1996, puis séjourne plusieurs mois dans les Andes. Détenteur d’une bourse de résidence UNESCO-Aschberg, il séjourne longuement à Jérusalem, d’où il visite Israël, la Palestine, l’Égypte, la Jordanie. Son œuvre est fortement marquée par les thématiques du vagabondage, de l’enfance et l’Ancien Testament. Il réside aujourd’hui à Berlin.

 

Myriam Louviot est docteur en littérature comparée, auteure d’une thèse sur l’hybridité dans les littératures postcoloniales. Passionnée de voyages, elle a visité de nombreux pays dont l’Inde, le Togo ou la Mauritanie. Elle a également vécu 3 ans à Dakar où elle a enseigné au collège et animé des ateliers d’écriture. Depuis 2008, elle vit de nouveau à Berlin où elle donne des cours de français pour adultes.

Entrée : 3,50 € (tarif réduit 2,50 €) Sur réservation

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