Le prix des livres est aligné sur celui des repas. Un livre de poche correspond à un sandwich ou un hamburger, un livre d'art ou une édition originale à l'addition dans un restaurant gastronomique. Mais à prix égal, c'est toujours le livre que le public trouve trop coûteux, alors qu'il s'émerveille de la somme modique du repas.
Roland Topor
extrait de Pense-bêtes, édition L'Apocalypse, 2012
Sitaudis.fr : Revue off
Morton Feldman For Bunita Marcus de Guillaume Belhomme par François Huglo 02/06/2023
Marie de Quatrebarbes, Vanités par Tristan Hordé 31/05/2023
Yves Bonnefoy, Œuvres poétiques complètes, (2) par Sylvain Martin 27/05/2023
du9 : L'autre bande dessinée
Voyage vers le Nord 25/05/2023
Heliocentric 24/05/2023
Tops 24/05/2023
Nous avons le plaisir de vous proposer
Le samedi 11 octobre 2008 à 16h30 dans la librairie
Une lecture organisée en collaboration avec la Fondation Genshagen :
« Les aventures de Tiékoro »
(éditions Albin Michel éducation, 2000)
de et par Marie-Florence Ehret
Trois récits pour les 5-10 ans illustrés par Anne Tonnac :
Grosse peur pour Tiékoro
Mûndo ? Qu’est-ce qui se passe ?
Escapade en camion
Marie-Florence Ehret est native du quartier de la Goutte d’or à Paris. Après un premier livre, "Salut Barbès" publié en 1988 aux éditions de la Différence, elle publie au retour d’un voyage en Afrique de l’Ouest le roman policier jeunesse "Rapt à Bamako" en collaboration avec Alpha Mandé Diarra, écrivain malien. Elle part ensuite au Burkina Faso pour y animer un stage d’écriture jeunesse avec des journalistes et enseignants burkinabés. S'ensuivent trois albums illustrés aux éditions Albin Michel éducation, où l’on découvre la vie quotidienne de Tiékoro, petit Bamakois de six ans, ses peurs et ses plaisirs. Son dernier ouvrage, "Fille des Crocodiles" paru chez Thierry Magnier en 2007 est le dernier né de cette histoire africaine qui interroge les rapports difficiles entre la tradition et la modernité.
Enfant 1,50 €, adulte 2,50 €
Avec un goûter !
Nous avons le plaisir de vous annoncer une lecture de
« La Symphonie du loup »
(éditions José Corti, 2007)
de et par Marius Daniel Popescu
le samedi 20 septembre 2008 à 18h00 dans la librairie
avec l'aimable soutien de la fondation Pro Helvetia
Premier roman écrit en français sur une période de 7 ans, couronné du prestigieux Prix Robert Walser en avril 2008, La Symphonie du Loup est un grand récit polyphonique et généreux, qui brasse plusieurs cultures et les expériences de plusieurs générations dans la Roumanie de la dictature du « socialisme réel ». Dès l'ouverture de cette « chronique européenne » en raccourci, le lecteur est saisi par la puissance narrative d'une scène initiatique de l'adolescence de l'auteur, l’annonce de la mort accidentelle de son père. La modulation vocale du récit, par la voix du grand-père paternel, figure tutélaire faisant pendant à celle du père disparu, s'inscrit dans le flux et les rythmes d'une véritable épopée personnelle au temps du Parti unique, dans laquelle l'auteur puise une substance romanesque au ton nouveau.
Marius Daniel Popescu, né à Craiova (Roumanie) en 1963, est établi à Lausanne depuis 1990, où il gagne sa vie en qualité de chauffeur de bus. Poète et prosateur, il a commencé par publier de la poésie dans son pays d'origine où parurent quatre recueils. Son premier ouvrage de poèmes en langue française, intitulé 4 x 4, poèmes tout-terrains et publié par les éditions Antipodes, à Lausanne, fut suivi en 2004 par Arrêts déplacés, chez le même éditeur, qui obtint le Prix Rilke 2006. Propagandiste d'une poésie du quotidien rappelant parfois le lyrisme urbain d'un Raymond Carver ou d'un Charles Bukowski, Marius Daniel Popescu est l'animateur et fondateur depuis 2004 d'un journal littéraire dénommé Le Persil.
Entrée : 2,50 EUR/1,50 EUR
Sur réservation
Nous avons le plaisir de vous annoncer en collaboration avec l’association Yedd une lecture de « La Géographie du danger » (éditions Naïve, Paris 2006) de et par Hamid Skif
Le samedi 12 juillet 2008 à 18h00 dans la librairie
Entrée : 2,50 EUR/1,50 EUR sur réservation
« Les patronymes que je m'attribue sont fonction de l'employeur. Je suis turc, arabe, berbère, iranien, kurde, gitan, cubain, bosniaque, albanais, roumain, tchétchène, mexicain, brésilien ou chilien au gré des nécessités. J'habite les lieux de ma métamorphose. »
Un sans-papiers vit caché depuis quelques mois, la peur au ventre, dans une chambre de bonne tandis que la chasse aux clandestins s'intensifie dans la ville. Observant par la lucarne les habitants de l'immeuble d'en face, fantasmant sur leur quotidien, il se remémore son passé, fait défiler les figures pittoresques ou sinistres de l'exil et attend jour après jour la visite de Michel, l'étudiant qui l'héberge et le ravitaille en secret.
De son vrai nom Mohamed Benmebkhout, Hamid Skif est né à Oran en 1951. Il fait partie, aux côtés notamment de Youcef Sebti, Abdelhamid Laghouati ou Djamel Imaziten, des poètes réunis en 1971 par Jean Sénac pour son Anthologie de la jeune poésie algérienne de graphie française. Il est arrêté en Algérie en 1973 pour la publication d'un reportage sur les mauvais traitements infligés aux citoyens. En 1979 il publie à Malaga (Espagne) « Pais de larga pena », anthologie bilingue de poésie algérienne réalisée en collaboration avec Emilio Sola. Participant en 1992 à la création de l´Association des Journalistes Algériens, il échappe à un attentat à la bombe et subit à nouveau en 1993 et 1994 deux tentatives d'assassinat. Après un séjour de quatre mois au Heinrich Böll Haus, il s'installe en 1997 à Hambourg, animant des lectures et des conférences en Allemagne, en Autriche et en France. Titulaire d’ une bourse du Pen Club allemand dans le cadre du programme Écrivains en exil, il publie en 2006 La Géographie du danger aux éditions Naïve, qui a reçu le Prix de l'association des écrivains de langue française en septembre 2007.
« La voix de Hamid Skif est de celles qu'on préférerait ne pas entendre car elles sont trop émouvantes et trop proches. » Der Spiegel
© photo Hamid Skif, DR
Nous avons le plaisir de vous annoncer dans le cadre de notre
Biennale 2008 « off » :
Exposition / Ausstellung :
le « Mur Postal » de Corinne Laroche
du 26 avril au 10 mai 2008 dans la librairie
Vernissage le samedi 26 avril 2008 à 18h00
suivi d’un finissage le mercredi 7 mai 2008 à 18h00
avec présentation-vente d’une collection de livres d’artistes à petit budget
réunis par la librairie en exclusivité.
Précédemment installé à Paris puis à Toulouse, le « Mur Postal » consiste en un dessin mural composé de cartes postales juxtaposées formant par superposition un seul dessin sans fin (seul le nombre de cartes limite le périmètre du dessin).
Cette superposition donne une impression de « peau du mur qui se desquame ». Chaque personne souhaitant se porter acquéreur d’une des cartes au prix d’un euro cinquante, fait prélever son bien et crée ainsi une percée dans le mur. Le mur se disperse, chaque « retrait » réduisant peu à peu sa surface.
Le langage utilisé est un alphabet de formes géométriques constitué par l’artiste depuis 1994. Ce langage lui permet de développer des propositions combinatoires. Pour le « Mur Postal », les figures géométriques, tracées au crayon dans un geste élémentaire et répétitif, créent un rythme, une scansion, un flux perpétuel.
L’idée d’un dessin mural sous forme d’édition de cartes postales vient d’un texte lu à propos du mur de Jérusalem, paroi millénaire devant laquelle des gens murmurent et introduisent des petits messages dans ses interstices.
La carte postale est le support d’un possible haïku ; ni vers ni pieds mais la transcription d’une impression, d’un moment vécu ailleurs. Un message envoyé, posté au loin. Mais aussi le « murmure » d’un mur via les messages glissés dedans...
Corinne Laroche, artiste française née en 1957 et établie depuis 2006 à Berlin, est diplômée de l’École des beaux-arts de Paris (atelier d’Olivier Debré).
1998 : après une exposition personnelle dans une galerie parisienne,
elle édite « l’Art de la Fugue – dessin livré » et s’oriente dès lors totalement vers le dessin.
2000 : exposition « des...accords Parfaits » à la galerie Édouard Manet de Gennevilliers (avec l’artiste François Schmitt).
2002 : exposition « Traits versés » à la galerie du Quai de l’École des beaux-arts de Toulouse.
2006 : exposition d’atelier en off de ArtFranceBerlin de « pages d’écritures et de transcriptions » / « calques et reports », travaux élaborés de 1998 à 2006.
Avril 2008 : participation au salon du dessin contemporain de Paris, avec la galerie berlinoise « Fruehsorge contemporary drawings » et la galerie Bernard Jordan (Paris-Zurich).
Mai-juin 2008 : participation à l’exposition « Traversée d’Art » à St-Ouen (à proximité de Paris).
Entrée libre, aux heures d’ouverture de la librairie