Je ne sers à rien […]. Je suis incapable d’élever des porcs. Je n’ai aucune notion sur la fabrication des saucisses, des fourchettes ou des téléphones portables. Tous ces objets qui m’entourent, que j’utilise ou que je dévore, je suis incapable de comprendre leur processus de production. Si l’industrie devait s’arrêter, si les ingénieurs et techniciens spécialisés venaient à disparaître, je serais incapable d’assurer le moindre redémarrage.
Michel Houellebecq
extrait de Les Particules élémentaires, Éditions Flammarion, 1999
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Nous avons le plaisir d'inviter les jeunes et grands adultes à une lecture-
dédicace du roman graphique
« TOTEM »
(éd. Sarbacane et Avant Verlag, 2016)
de et par Nicolas Wouters et Mikaël Ross
le jeudi 13 avril 2017 à 18 h à la librairie (sur réservation)
Notez bien l’horaire spécial de Pâques : 18 h !
Après les virées urbaines de deux punks Bruxello-Berlinois dans Les pieds dans le béton, leur premier roman graphique, Nicolas Wouters et Mikaël Ross s’installent en pleine nature, dans une forêt scoute aussi profonde que mystérieuse où Louis, 12 ans, vient passer quelques jours. Mais son séjour ne sera pas de tout repos, entre les brimades des plus âgés, les tiraillements de ses propres démons et un chagrin trop lourd à porter...
Les auteurs se situent dans la veine des grands récits initiatiques, dans lesquels l’idéal de l’enfance se heurte aux compromis de l’âge adulte, par la découverte du mensonge et des premiers émois amoureux.
Venez nombreux dans le camp de Zadig vous rassembler autour du feu, munis de vos cirés, bottes, foulards et lampes de poche, pour passer une soirée avec nous à interroger les auteurs sur leur travail !
Photo DR
Nicolas Wouters est titulaire d’un master d’écriture de scénario, obtenu à l’université Louvain. Puis, il intègre l’option Bande dessinée de l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, où il rencontre Mikaël Ross. Une amitié qui débouchera sur un premier livre, Les pieds dans le béton. Il vit et travaille actuellement à Bruxelles.
Photo Florian Leikauf
Mikaël Ross mène de front deux carrières à la fois. De 2004 à 2007, il suit une formation de tailleur à l’Opéra de Munich puis s’installe à Berlin où il commence des études de stylisme à l’école des beaux-arts de Berlin-Weißensee. En 2010, il intègre le département Bande dessinée de l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, où il rencontre Nicolas Wouters. Il vit et travaille aujourd’hui à Berlin.
Lecture-dédicace coanimée par Claudia Sandberg, traductrice de Totem chez Avant Verlag
En coopération avec WBI et la Délégation d’Ostbelgien, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie à Berlin
Entrée : 4 €/tarif réduit 3 €
(Sur réservation)
Nous avons le plaisir de vous présenter
« Lettre à un ami français »
(éd. revue Galerie, 2017)
de et par Manfred Flügge
le samedi 18 mars 2017 à 19 h à la librairie (sur réservation)
Photo Nathalie Huet
Sous une forme épistolaire, l’auteur s’adresse à un ami français de longue date dont il peine à comprendre l’évolution politique depuis qu’il vote pour le Front National. Cette amitié peut-elle subsister alors que ce parti veut détruire les bases mêmes de l’amitié franco-allemande ? La rupture de cette amitié est-elle une métaphore de ce qui se passera au niveau politique en cas de victoire de ce parti aux élections présidentielles ?
Ce texte littéraire et politique est composé d’une partie autobiographique qui retrace les étapes de cette amitié depuis les années 1960, et d’une partie politique : les problèmes d’une société française en mal de réformes, la perspective inconfortable d’une prise de pouvoir par le Front National dont les effets ont d’ores et déjà instillé leur venin dans la société française, mais aussi la crise des élites et des intellectuels. Et c’est malgré tout une déclaration d’amour et la défense d’une certaine image de la France.
La version allemande de ce texte, Brief an einen französischen Freund, parue en octobre 2016 aux éditions Rowohlt, est disponible au seul format e-book en suivant ce lien :
http://www.rowohlt.de/e-book/manfred-fluegge-brief-an-einen-franzoesischen-freund.html
Manfred Flügge a passé son enfance dans la Ruhr et fait des études à Münster en Westphalie puis à Lille, où il a également enseigné au Goethe Institut. Tout d’abord professeur de lycée avant d’enseigner la littérature française à l’Université libre de Berlin-Ouest pendant une douzaine d’années, il a depuis 1990 publié une vingtaine de livres en allemand, romans, essais ou biographies.
Parmi ses biographies publiées en allemand figurent les vies de Beaumarchais, Heinrich Schliemann, Lion et Marta Feuchtwanger, Heinrich Mann et le clan littéraire des Mann dans son ensemble.
Traducteur en allemand d’auteurs français comme Dominique Fernandez, Max Gallo, Emmanuel Moses, Pascal Bruckner, et de l’auteur belge Pierre Mertens, il a collaboré à plusieurs films documentaires dont Der Diplomat - Stéphane Hessel présenté à la Berlinale de 1995.
Lauréat 2004 de la villa Mont-Noir, ancienne propriété de la famille de Marguerite Yourcenar près de Lille, il a reçu en novembre 2014, le prix Jean Monnet du dialogue européen pour son essai écrit en français Le bleu des anges. Le rêve français de Heinrich Mann édité chez Grasset. En novembre 2014, il a reçu à Dresde le prix Hommage à la France pour l’ensemble de son œuvre.
Entrée : 4 €/tarif réduit 3 €
(Sur réservation)
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« La drôle d’histoire de Joey »
de et par Rémi Vidal
en version intégrale
le samedi 11 février 2017 à 15 h
à l'Institut français de Berlin
- Kurfürstendamm 211
Joey est un chien bleu. Et comme tous les chiens bleus, pour lui c’est la belle vie. Dîners au pâté de luxe, panière ultra-confortable, galas mondains et grands espaces. Seulement voilà, les chiens bleus ont cette fâcheuse tendance à se croire meilleurs que les autres chiens. Du coup, ils restent entre eux. Et ça, Joey, ça ne lui va pas, du tout, du toutou… Lui, ce qu’il veut, c’est rencontrer les chiens des rues, ces « chiens sans nom » qui vivent de rien. Alors un jour, il franchit le pas, il dit Basta et part vivre dans la rue. Une dizaine de chansons endiablées vont rythmer son aventure dans les rues incertaines jusqu’à trouver sa place aux côtés de ses nouveaux amis, les impétueux « Rex Pistols ».
Une histoire pleine de suspens, d’émotion et de rebondissements, où il est question d’échapper à son destin, de s’accepter soi mais aussi les autres, avec leurs différences.
Pour les petits et les grands de 6 à 106 ans !
L’histoire de Joey fait l’objet d’un CD produit par les éditions Trois Petits Points, maison d’édition de littérature sonore créée en 2015.
Retrouvez La drôle d’histoire de Joey ainsi que leurs autres titres sur le site Internet des éditions Trois Petits Points :
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« Écrire, c’est éblouir les sens, et les sens n’ont pas de couleurs »
une lecture-présentation de
Ken Bugul
le samedi 26 novembre 2016 à 19 h 00 à la librairie
(sur réservation)
Photo Ken Bugul - DR
Figure féminine de la littérature francophone, Ken Bugul a su imposer au fil de ses romans une grande maîtrise de la langue française et une intransigeante attention portée au respect de l’énoncé des signifiés de sa langue originelle, le wolof, son œuvre faisant pour cela référence dans le domaine des études de linguistique.
Née sous le nom de Mariétou Mbaye en 1947 dans un village isolé du Sénégal, Ken Bugul a connu une enfance difficile qui lui a inspiré son nom de plume signifiant en wolof « personne n’en veut ». Après des études supérieures démarrées en 1971 en Europe, elle rentre seule et pauvre au Sénégal et erre dans Dakar durant deux ans, fréquentant les marginaux, les mendiants, les prostituées et les artistes. Son roman « Riwan ou le chemin de sable » sera récompensé par le prestigieux Grand Prix littéraire de l’Afrique noire et figure au palmarès des cent meilleurs livres africains du XXe siècle établi par la Zimbabwe International Book Fair à Harare en 2000.
En conversation avec Eric Van Grasdorff de l’association AfricAvenir, Ken Bugul reviendra sur ses trente ans de carrière littéraire à travers la lecture d’extraits de trois de ses romans, « Le baobab fou » (NEA, 1981), « Riwan ou le chemin de sable » (Présence Africaine, 1999) et « Aller et retour » (Athéna, 2014).
Le Baobab fou est l’histoire d’une petite fille en mal de mère qui grandit à l’ombre d’un baobab séculaire. Petite dernière un peu en marge, elle découvre l’école française, chemin de traverse qui va la mener aux études supérieures et au grand départ pour le « Nord référentiel, le Nord Terre promise ». (Version allemande : Die Nacht des Baobab. Unionsverlag, 1985. Traduction : Inge M. Artl.)
Riwan ou le chemin de sable est le récit bouleversant de destins croisés de femmes africaines tiraillées entre les notions de relations monogamiques « modernes » ou polygamiques « traditionnelles ». Un sujet sur lequel jamais une romancière africaine n’est allée aussi loin, projet d’une assomption totale de la féminité. (Version allemande : Riwan oder der Sandweg, AfricAvenir, 2016. Traduction : Jutta Himmelreich.)
Aller et retour aborde le destin de sa protagoniste mutilée, à la recherche de sa tête et de celle d’un pays à l’indépendance falsifiée. Périple à travers le Dakar prometteur et pourtant déjà dégradé des années 1980 qui mène à la rencontre des rêveurs de vrais rêves.
La section allemande d’AfricAvenir est née du travail international de
la Fondation AfricAvenir International à Douala au Cameroun. D’abord
organisée par un groupe d’étudiant-e-s de l’Institut de Sciences
Politiques à l′Université Libre de Berlin, elle est inscrite en janvier
2004 au registre des associations sous le nom d’AfricAvenir
International e.V. et devient ainsi une véritable association d’intérêt
général indépendante des pouvoirs politiques. AfricAvenir International
e.V. crée des espaces afin de permettre la production et la transmission
de savoirs africains et diasporiques. Sa base de travail réside
dans la mise en œuvre d’une prise de conscience et d’un changement de
perspective selon les conceptions du « Critical Whiteness », offrant une palette
d’événements interdisciplinaires dans les domaines
de l’éducation culturelle et politique.
Entrée : 5 €/tarif réduit 3,50 €
(Sur réservation)